"Ils sont à bout" : le syndicat Force ouvrière inquiet pour la santé des agents hospitaliers d'Aurillac
"Ils sont à bout" : le syndicat Force ouvrière inquiet pour la santé des agents hospitaliers d'Aurillac

Des arrêts maladie en hausse selon FO
Des personnels qui, « au détriment de leur vie privée, rendent un service de qualité, car ils aiment leur métier », insiste Charles Meilhac.
Selon FO, les arrêts maladie sont en hausse depuis deux ans : « + 8,97 % en 2016 par rapport à 2015, et pour 2017, on avoisine les + 10 % ! » À cela s'ajoutent « des rappels incessants sur les congés », et « des dépenses pas forcément pertinentes », estime Christelle Juillard, trésorière adjointe.
Autre facteur de stress dénoncé par FO, le stationnement. « C'est l'inconvénient d'un centre hospitalier intra-urbain, on le sait, tempère Charles Meilhac. Il n'empêche que certains agents viennent trois quarts d'heure voire une heure à l'avance pour être sûr de trouver une place ! Ce n'est pas vivable. »
Des craintes pour des postes
Un décret, validé par le Conseil d'État, qui permettrait de licencier des fonctionnaires titulaires est une autre source d'inquiétudes.
« Ces licenciements prendront la forme d'un licenciement économique. Trois postes seront proposés à l'agent concerné, à l'hôpital, dans le département, dans la région ou carrément dans toute la France. »
Force ouvrière a envoyé une motion à la ministre de la Santé, Agnès Buzyn. « Ici, nous sommes 1.800 agents au total, dont 1.400 titulaires… »
Dans cette logique, FO s'engage aussi contre le groupement hospitalier de territoire. « À terme, c'est pour supprimer des postes », dénonce Charles Meilhac.