Les régressions sociales les conduisent à se mobiliser
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Les régressions sociales les conduisent à se mobiliser
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Les régressions sociales les conduisent à se mobiliser Les représentants des organisations syndicales CGT, FO, FSU et Solidaires appellent les salariés à se mobiliser pour entrer en lutte et défendre leurs revendications. - dr Pour dire stop aux politiques libérales d’austérité, quatre syndicats appellent à la grève et à une manifestation, jeudi 9 avril, en Loir-et-Cher. Les syndicats sont prêts à entrer en résistance. Ils veulent transformer la colère et la souffrance des salariés en lutte pour l'intérêt commun. Jeudi 9 avril, la CGT, FO, la FSU et Solidaires se mobilisent en invitant les salariés, les retraités et les chômeurs à une journée nationale interprofessionnelle de grève et de manifestations en Loir-et-Cher. « Nous nous battons contre toutes ces lois qui ont vu le jour et celles qui arrivent, car elles sont toutes des régressions sociales, en terme de salaire, de couverture sociale et de conditions de travail, déclare Alain Borg, secrétaire général de l'Union départementale CGT. Cette journée du 9 avril est une étape nécessaire pour gagner nos revendications. Nous demandons un nouveau statut du travail salarié qui garantirait un salaire au regard de la qualification de la personne quels que soient son entreprise, son poste de travail et sa situation de travail. » « L'Éducation nationale n'échappe pas à la rigueur, comme le dit Stéphane Ricordeau, secrétaire départemental de la FSU, au moment où est discuté le projet de carte scolaire dans le premier degré. Ce n'est pas en perdant des postes d'enseignants qu'on peut améliorer les conditions de travail. En quatorze ans, on estime que la perte de salaire d'un enseignant se monte à 37.658 €. » Dans le second degré, la réforme des collèges à la rentrée 2016 crispe les enseignants. Dans ce combat qu'ils mènent, les syndicats n'oublient pas les services publics de proximité qui ferment, tels des trésoreries. « La fraude et l'évasion fiscale sont une perte sèche évaluée entre 60 et 80 milliards d'euros. Les dividendes versés aux actionnaires explosent, plus de 30 % en 2014. Et pendant ce temps, le gouvernement arrose les multinationales à coups de milliards via le crédit d'impôt compétitivité emploi, recule devant les exigences du patronat… », déplore Solidaires. Tous s'accordent à dire que le capitalisme coûte cher et qu'il existe des alternatives. Manifestation jeudi 9 avril, à 10 h 30, devant la mairie de Romorantin et place de la Liberté à Vendôme et à 14 h 30, devant la préfecture de Blois.
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