Congrès de Force ouvrière : 180 Tourangeaux sur le pont
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Congrès de Force ouvrière : 180 Tourangeaux sur le pont
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Congrès de Force ouvrière : 180 Tourangeaux sur le pont On a sonné la vieille garde des retraités dont Yves Marinier, ancien secrétaire départemental, Alain Jouannet et Daniel Trollé. - (Photo NR, Patrice Deschamps) Pour orchestrer l’intendance du congrès, les Tourangeaux retroussent leurs manches depuis plusieurs mois. La dernière nuit fut la plus longue. Sur le congrès, on les reconnaît à leur veste polaire rouge, marquée d'un gros FO blanc. Ils vont, ils viennent. Ils sont partout. Au bar, au vestiaire, à la surveillance du parking, au service d'ordre : 180 militants FO de tous les syndicats de l'UD 37 sont sur le pont. « Ils ont répondu présent dès qu'on a fait appel à eux. Pour ce congrès qui se tenait pour la première fois à Tours, on avait besoin de bras », explique Yves Marinier. Celui qui présida aux destinées de l'union départementale pendant 11 ans (de 2000 à 2011) est un vieux routard des congrès FO. « Depuis celui de Vichy, en 1977, j'en ai pas raté un. J'ai participé à l'organisation de huit d'entre eux », glisse-t-il, non sans fierté. Il a logiquement servi de conseiller technique à Grégoire Hamelin, le « petit jeune » qui lui a succédé à l'UD 37 et dont il loue les talents d'organisateur. A moitié grippé, les yeux cernés, le patron reconnaît qu'un congrès national, « c'est un peu de boulot, quand même. Depuis quatre mois, je bosse 14 heures par jour. Ça m'a mis à plat… » Le compte à rebours a commencé il y a trois ans, quand il a proposé que le congrès confédéral se tienne à Tours. « La ville répondait à plusieurs critères : une salle de 30.000 m2, gérée par une Sem (société d'économie mixte) donc moins chère que le privé, assez d'hébergements pour accueillir les 3.000 délégués venus de toute la France, et des entreprises locales pour la vidéo, l'éclairage, le nettoyage et la restauration. » Le tout pour un budget de 1,5 million d'euros. Un seul point noir revient dans les discussions des syndicalistes locaux : le refus de la mairie de desservir le parc-expo par un service de bus. « Et le maire qui dit vouloir faire de Tours une ville de congrès ! », s'esclaffent-ils. Dans la dernière ligne droite, une soixantaine de militants auront passé une nuit blanche dans les locaux de l'UD à imprimer, assembler et agrafer quelque 300.000 feuillets. Les textes des quatre résolutions du congrès faisant l'objet du vote final doivent être sur les tables des congressistes ce matin à 9 heures. au programme Un pot avec Jean-Claude… Aujourd'hui, le dernier jour du congrès confédéral de Force ouvrière fixera le cap du nouveau mandat de Jean-Claude Mailly. Dès 9 h, on procédera aux discussions et au vote des résolutions. Le discours de clôture du secrétaire général est prévu à 15 h. « Tout sera démonté dans la soirée, car un salon est prévu dans la foulée au parc-expo. Les équipes seront crevées, mais contentes, conclut Grégoire Hamelin. On se retrouvera autour d'un pot. Jean-Claude (Mailly, NDLR) devrait passer. » C'est demain, sur le site de la Camusière, à Saint-Avertin, que se jouera l'acte final du congrès avec l'élection de la commission exécutive et du bureau confédéral de Force ouvrière. 250 délégués y participeront.
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