Tours accueille le congrès confédéral de Force ouvrière
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Tours accueille le congrès confédéral de Force ouvrière
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Tours accueille le congrès confédéral de Force ouvrière Grégoire Hamelin (à gauche sur la photo) avec un responsable national lors du dernier congrès départemental. Plus de 3.000 délégués de toute la France sont attendus du 2 au 7 février, au parc-expo. Une première dans l’histoire syndicale locale. L'organisation d'un congrès confédéral, ça compte dans la vie d'un militant. Du 2 au 7 février, Tours s'apprête à accueillir le 23e congrès de Force ouvrière. C'est la première fois. Plus de 3.000 délégués sont attendus. Avec les invités, ce sont près de 4.000 personnes qui vont se presser dans le parc des expositions de Tours. Secrétaire général 37, Grégoire Hamelin explique que depuis deux ans, tout le monde est sur le pont. « Plus de 200 camarades participent à l'organisation du congrès. Rien que pour préparer la salle plénière, chaque matin entre 8 h et 9 h, on sera une cinquantaine ; il s'agit d'une organisation quasi militaire. » Un exemple : 170.000 photocopies vont devoir être tirées au cours de la nuit. On s'attend à ce que 150 ou 160 personnes s'expriment. Des séances de nuit sont prévues. « On a dû louer un millier de chambres, beaucoup de chambres d'hôtes, retenir des places dans des campings. Il a enfin fallu affréter des cars qui assurent la navette entre la gare routière et le parc des expositions. » Bref, une organisation titanesque, à la mesure de l'événement. « Un événement qu'on a voulu conforme à la tradition, tant dans la forme que sur le fond. » Dans la forme, ça signifie que le congrès sera ouvert. Que chaque membre de FO pourra y assister, et pas seulement les délégués. Sur le fond, cela veut dire que « les résolutions adoptées vont se nourrir de ces discussions. » Des discussions qui, sans surprise, vont tourner autour de la loi Macron et de la préservation du service public. « Le service public, c'est le bien de celui qui n'a rien », martèle Grégoire Hamelin. Le secrétaire général rappelle que l'Indre-et-Loire a une spécificité.« On ne dénombre que 99 entreprises de plus de 200 salariés ; 3 de plus de mille. Ce sont donc les petites structures, celles qui emploient entre 1 et 5 salariés qui sont les plus concernées par la crise. Dans le BTP, par exemple, elles ne vivent que grâce aux commandes des collectivités territoriales. Or, ces commandes se réduisent en raison du coup de vis fiscal imposé par le gouvernement à ces dernières. » En conséquence, FO s'attend à ce que la barre des 30.000 chômeurs soit dépassée en Indre-et-Loire et n'exclut pas qu'un appel à une grève interprofessionnelle soit lancé à l'occasion de ce congrès.
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